La valeur verte est définie, dans cette étude, comme l’augmentation de valeur engendrée par une meilleure étiquette énergie d’un bien immobilier ancien par rapport à un autre bien d’étiquette D, toutes choses égales par ailleurs et selon l’information disponible dans les bases notariales.
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Étiquette énergie : quel impact sur le prix de vente des maisons anciennes ?
(L’absence de données signifie que le modèle n’a pas mis en évidence d’effet significatif.)
Selon les régions, les maisons de classe A-B se sont vendues en 2017 de 6 % à 14 % plus cher que celles de classe D. À noter qu’une mauvaise étiquette énergie a tendance à tirer les prix bien davantage vers le bas, qu’une bonne étiquette à les tirer vers le haut.
Selon l’époque de construction des logements vendus en 2017, l’étiquette énergie ainsi que son impact sur le prix est très variable.
À titre d’exemple :
- les maisons de classe A, B ou C construites entre 1948 et 1969 représentent environ 10 % des ventes contre plus de 60 % pour celles construites depuis 2011 ;
- pour les maisons construites depuis 2001, la plus-value engendrée par une meilleure étiquette est de l’ordre de 10 % pour la classe A-B contre 5 % pour la classe C ;
- la décote engendrée par une étiquette énergivore augmente avec l’ancienneté des maisons : celles d’étiquette F-G subissent une décote de 18 % en moyenne lorsqu’elles ont été construites entre 1850 et 1913, contre 11 % entre 1981 et 1991.
* Par rapport aux maisons de référence de classe D Aide à la lecture : en 2017, les maisons d’étiquette énergie de classe C se sont vendues, en Grande Couronne d’Ile-de-France, 3 % plus cher en moyenne que les maisons de classe D.