En principe non. La validité d’un testament est subordonnée à la condition qu’il soit rédigé par écrit (art. 969 C. civ.) et que le testateur soit « sain d’esprit » au moment de sa rédaction (art. 901 C. civ.). Toutefois, les tribunaux considèrent qu’un legs verbal est valable à condition de pouvoir le démontrer (en ce sens, par exemple : Cass. 1°civ. 22-6-2004 n°01-14.031) et qu’aucun autre héritier ne s’y oppose.