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Les nationalités les plus présentes en 2017 parmi les acquéreurs étrangers non-résidents
En 2017, 5,4 % des transactions de logements anciens ont été réalisés sur le territoire métropolitain par des acquéreurs de nationalité étrangère, selon une étude récente des notaires de France. La tendance sur le premier semestre 2018 montre une légère augmentation de leur part (5,9 %), mais cette dernière est principalement due aux transactions intervenues en Île-de-France. Les étrangers non-résidents représentent, quant à eux, 1,6 % des acquéreurs de logements anciens en 2017 (0,7 % en Île-de-France et 1,8 % en province).
Ces proportions restent similaires sur le premier semestre 2018. La part des Britanniques parmi les étrangers non-résidents a fortement diminué entre 2016 (33 %) et 2017 (26 %), période marquée notamment par le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. IIs se maintiennent cependant depuis 10 ans à la première place des nationalités étrangères les plus présentes parmi les acquéreurs non-résidents. En revanche, les Allemands, qui occupaient en 2007 la onzième position (soit 3 % des étrangers non-résidents), ont progressé d’une place chaque année, dépassant ainsi en 2017 les Italiens, présents dans le trio de tête depuis 2007.
Le comportements d’achat des acquéreurs étrangers
Les comportements d’achat varient fortement selon la nationalité des acquéreurs.
Par exemple, sur la période 2007-2017 :
- 75% des Scandinaves ne résidaient pas en France au moment de la transaction contre la moitié des Italiens et seulement 6 % des Espagnols ou Portugais ;
- Parmi les acquéreurs non-résidents, les Italiens achètent quasiment exclusivement des appartements (92%), dont une forte proportion de studios. 90% de leurs achats sont réalisés dans des zones urbaines. À l’inverse, les Néerlandais notamment, mais aussi les Britanniques et les Belges achètent davantage de maisons (en majorité des six pièces et plus). Par ailleurs, la moitié de leurs achats s’effectue dans des zones rurales.
Evolution des prix des logements des métropoles internationales
Une étude de la Chambre des notaires du Grand Paris propose une comparaison de l’évolution des prix des logements dans trois métropoles internationales : Paris, Londres et New-York.
Si Paris et Londres sont déconnectés des prix de leur pays, contrairement à New-York, c’est Paris qui a connu les plus fortes hausses en voyant ses prix (en euros) multipliés par 3,9 en 19 ans contre 3,6 à Londres et 2,1 à New-York. On observe par ailleurs dans les trois métropoles une forte dispersion entre les valeurs des différents quartiers, mais beaucoup moins forte à Paris, concentrée sur une surface beaucoup plus faible.