La loi prévoit que le seul défaut de paiement des arrérages de la rente qui forment le prix de vente n’autorise pas le vendeur/crédirentier à demander la nullité du contrat (c’est-à-dire, récupérer la propriété du bien). « Il n'a que le droit de saisir et de faire vendre les biens de son débiteur » (art. 1978 C. civ.).
Néanmoins, la jurisprudence considère qu’il est possible d’y déroger au sein même du contrat de vente en viager. En pratique, il sera inséré une clause résolutoire mentionnant qu’en cas de défaut de paiement des rentes, le vendeur pourra récupérer la pleine propriété sur le bien.