Non. Par principe, l’usufruit prend fin au décès de l’usufruitier (art. 617 C. civ.).
Toutefois, lorsque le donateur se conserve l’usufruit du bien donné, il lui est possible de prévoir dans l’acte de donation une clause dite de « réversion d’usufruit». Ainsi, à son décès l’usufruit dont il bénéficie sera transmis à la personne désignée dans cette clause (conjoint, partenaire, concubin, descendant…).