Oui. Cette règle est destinée à protéger le logement de la famille et s’applique y compris lorsque ce bien appartient à l’un des époux seulement. A défaut de consentement de votre épouse sur cette vente, elle pourrait en demander l’annulation dans le délai d’un an à compter du jour où elle en a eu connaissance et au plus tard un an après la dissolution du régime matrimonial (art. 215 al. 3 Code civil).