Non. Le testament manifeste les dernières volontés de son auteur. Ainsi si vous instituez une association comme légataire universelle, celle-ci aura la faculté d’accepter ou de renoncer au bénéfice du legs consenti (art. 724-1 C. civ). Si elle y renonce et que vous n’avez pas désigné un légataire dit « de second rang », les règles de dévolution légale auront vocation à s’appliquer (en l’absence de conjoint survivant et d’enfant, vos héritiers légaux sont vos parents et frères ou sœurs, à défaut les descendants de ces derniers).