Non. L’acceptation à concurrence de l’actif net permet de limiter les risques patrimoniaux pour l’héritier puisqu‘il n’est pas tenu des dettes du défunt sur son patrimoine personnel. Dans la mesure où cette acceptation ne présente pas de risque d’endettement pour le mineur, elle peut être effectuée par son représentant légal sans intervention préalable du juge des affaires familiales, contrairement à l’acceptation pure et simple ou à la renonciation (art. 387-1, 4° et 5° C. civ.).